Les meilleurs drones de 2023

  • Troy Lee Designs A1 Drone Casque de vélo Argent taille : XL 2XL
    articles: Troy Lee Designs A1 Drone Casque de vélo
  • DJI Drones DJI Ryze Tello White Boost Combo
  • DJI Drone Air 3 Fly More Combo avec Radiocommande RC-N2
    Caméra grand-angle et télé 3x, Photos à double caméra de 48 MP, Temps de vol max. 46 minutes, Vidéos HDR 4K/60 ips , images épiques en toute simplicité
Que pensez-vous de ces informations?

Comment choisir un drone

Vous trouverez dans le tableau comparatif ci-dessus ce que nous pensons être les meilleurs drones du marché, mais comme d’habitude, nous expliquons également dans ce guide d’achat comment choisir le bon drone pour vos besoins et comment éviter d’acheter le mauvais produit. Les types vont du jouet pour enfant à l’instrument professionnel, le prix d’un drone est donc très variable, mais avec un budget similaire à celui d’un smartphone bon marché, il est déjà possible de s’essayer au pilotage et peut-être à des photos et des films impressionnants vus d’en haut.

Type

Tous les drones sont des aéronefs pilotés à distance, parfois dotés d’une caméra intégrée. Juridiquement et techniquement, ils sont également appelés « UAV », de l’anglais « Unmanned Aerial Vehicle », qui peut se traduire par « véhicule aérien sans personne à bord ». Devenir compétent dans le pilotage d’un drone peut mettre les « dronistes » sur la voie professionnelle, avec des possibilités d’emploi dans les secteurs de la logistique, des arts visuels et même de l’armée, et qui sait quoi d’autre à l’avenir. Avec un peu de retard, la jurisprudence a commencé à s’intéresser aux drones, de sorte qu’aujourd’hui chaque ville dispose d’une réglementation sur l’utilisation de ces appareils dans l’espace aérien local, et qu’à partir de 2021, pour faire voler un drone pesant 250 g ou plus, il sera obligatoire d’avoir une licence délivrée par l’ENAC, l’autorité italienne de l’aviation civile. Ces changements ont vu l’émergence et le dépeuplement des mini-drones qui, à ce jour, ont atteint des capacités techniques vraiment intéressantes. Ceci étant dit, voyons quels sont les facteurs à prendre en considération pour décider quel drone acheter.

1. Facilité d’utilisation

Nous regroupons sous le terme « facilité d’utilisation » toutes les caractéristiques relatives au pilotage du drone qui intéressent aussi bien les débutants que les experts. Nous considérons donc le type de télécommande du drone, les commandes qu’elle supporte et les fonctions qui facilitent les manœuvres.

Télécommande

Un drone peut être contrôlé, selon le modèle, par une télécommande spéciale et/ou via une application mobile. Le premier de ces deux cas est le plus courant, mais si par le passé la diffusion de la télécommande via une application smartphone était réservée aux modèles moyen-haut de gamme, il est aujourd’hui possible de trouver plusieurs modèles bon marché qui permettent son utilisation.Pour les débutants, un drone avec une télécommande dédiée est certainement préférable, car ceux-ci sont plus intuitifs à utiliser, notamment en ce qui concerne la coordination motrice. Normalement, ces télécommandes sont dotées de deux bâtons, semblables à ceux des manettes des grandes consoles, et d’un nombre variable de boutons. Les bâtons métalliques peuvent souvent être retirés et vissés en cas de besoin, ce qui réduit les risques d’endommagement et augmente la portabilité de l’appareil. L’application mobile dispose parfois d’un choix de commandes un peu plus limité, mais elle est particulièrement utile dans le cas des contrôleurs sans écran, car elle ajoute la possibilité de profiter de la fonction FPW (First Person View), qui permet à l’utilisateur de prendre des vidéos et des photos tout en visualisant en temps réel ce que la caméra du drone est en train d’enregistrer. Les radiocommandes de ces boîtiers sont conçues pour accueillir votre téléphone dans un emplacement dédié, offrant des entrées de connexion qui s’adaptent sans problème à n’importe quel smartphone. De plus, des applications de contrôle sont disponibles pour Android et iOS.

Commandes

Il existe au moins quatre commandes de base que l’on peut donner à un drone pour le faire voler, et une cinquième est disponible sur les modèles un peu plus sophistiqués. Ces termes sont souvent utilisés en anglais, c’est pourquoi nous les présentons dans cette langue :

  • Accélérateur : c’est la commande qui régule la vitesse des hélices, et plus elles tournent vite, plus le drone prend de l’altitude ;
  • Pitch : cette commande règle le mouvement avant et arrière du drone ;
  • Roll : cette commande permet de régler le mouvement latéral ;
  • Yaw : avec cette commande, le drone tourne sur lui-même ;
  • Trim (réglage) : réglage du lacet, du tangage, du roulis et de l’accélération du drone jusqu’à l’obtention d’un équilibre parfait.

Sans être trop intimidé par les noms, le pilotage d’un drone nécessite certes un peu de pratique, mais il est très intuitif. Pour ceux qui veulent mieux comprendre la terminologie, illustrons les mouvements qui peuvent être effectués par un drone, en utilisant l’image suivante à cette fin (sous licence CC BY 2.5 de l’auteur ZeroOne).

  • Rouler (rouge) est l’oscillation de l’avion sur l’axe de longueur ;
  • Tangage (violet) est le mouvement par rapport à l’axe transversal ;
  • Le lacet (jaune) se rapporte à l’axe barycentrique vertical.

Fonctions

Trois fonctions principales sont présentes sur un drone : le retour automatique, le « mode sans tête » et le « mode poursuite ». Retour automatique Cette fonction n’est présente que sur les drones équipés de GNSS (global navigation satellite system, comme GPS, Galileo et BeiDou). Elle permet de mémoriser la position de décollage et d’y revenir après réception d’une commande dédiée. Mode sans tête Pour expliquer le mode sans tête, il faut entrer dans une explication un peu plus complexe. Bien qu’il n’y paraisse pas, les drones ont en fait une partie avant (cap) et une partie arrière, qui se distinguent généralement par la couleur des pales ou la présence d’inserts ou de lumières colorés. Il est important de toujours pouvoir distinguer l’avant de l’arrière du drone, car toutes les commandes données sont liées à l’orientation de l’aéronef. Par exemple, si l’avant du drone fait face au pilote et que celui-ci lui donne l’ordre de se déplacer vers la droite, le drone se déplacera vers la gauche du pilote, c’est-à-dire vers la droite du drone.Comme on peut le deviner, piloter un drone dans ces conditions n’est pas très simple, à la fois parce qu’il n’est pas toujours possible de distinguer les lumières et les couleurs au loin, et parce qu’il est facile de se décentrer et de donner le mauvais ordre. Pour faciliter le pilotage, le mode sans tête a donc été créé : lorsque ce mode est activé, tous les mouvements du drone sont relatifs à la position du pilote et non à la tête du drone, qui n’a donc plus d’importance pour l’orientation. Cette fonction est très répandue et se retrouve désormais même sur les drones bas de gamme, et paradoxalement, ce sont certains modèles haut de gamme qui ne la prennent pas encore en charge. Suivre Les fonctions « suivez-moi » et « suivez-vous » sont de plus en plus populaires. La première est activée lorsque le drone est équipé d’un système GNSS (très courant sur la plupart des modèles) et permet au drone de garder une distance constante par rapport à la télécommande, en suivant ses mouvements comme un chiot. La fonction « follow you », en revanche, utilise différents types de suivi (active track, orbite, point d’intérêt, suivi du terrain, waypoint, etc.) au niveau du logiciel, en utilisant des programmes de reconnaissance d’objets qui garantissent qu’un objet, une personne ou le terrain peut toujours être cadré par le drone ou que le drone suit des points inscrits sur une carte, en fonction du type de tournage à effectuer. RTHLa précision RTH (Return to Home) est une fonction qui n’est pas toujours disponible. Lorsqu’elle est présente, le drone mémorise le point de départ et pourra, à la fin du vol, se poser exactement à l’endroit où il a décollé. ConnectivitéCertains drones commencent à être équipés d’une connectivité mobile 4G, utile pour maintenir la connexion entre le pilote et l’appareil dans un rayon plus large, mais il s’agit à ce jour de modèles très onéreux. Enfin, n’oubliez pas que la télécommande a naturellement besoin d’être alimentée, ce qui, dans les modèles bas de gamme, est assuré par des piles normales de différents types selon le modèle. Le plus souvent, il s’agit de piles alcalines ; dans les modèles moyen-haut de gamme, en revanche, il est assez courant que la batterie soit intégrée et rechargeable.

2. L’autonomie

La deuxième question à se poser est celle de la durée de vol d’un drone. Pour les non-initiés, disons tout de suite qu’il faut partir avec de faibles attentes : les modèles les plus haut de gamme volent rarement plus de 40 minutes et, à l’autre extrême, les modèles les moins chers ont même moins de 10 minutes d’autonomie. En effet, il faut beaucoup d’énergie pour alimenter les moteurs du drone et supporter son poids en vol, et le rapport entre puissance et légèreté d’une batterie n’est pas particulièrement efficace aujourd’hui. Les batteries utilisées dans les drones sont naturellement les plus légères actuellement disponibles, à savoir Li-Po, lithium polymère, ou Li-Ion, lithium-ion. Nous avons déjà évoqué les temps de vol que l’on peut attendre d’un drone, mais nous pouvons encore prendre en compte certaines caractéristiques de la batterie pour comprendre les performances à attendre.

Tension

La tension de la batterie a une relation directe avec la puissance des hélices, et donc avec l’altitude et/ou la vitesse que le drone peut atteindre. Les drones les plus chers et les plus fiables, dans des gammes de prix encore abordables, peuvent atteindre des hauteurs allant jusqu’à 6 000 m. Plus la tension est élevée, plus la batterie est volumineuse, de sorte que l’on peut dire que sur les modèles particulièrement bon marché, on trouve des batteries à basse tension (environ 4 V), tandis que sur les drones plus accessoires, on trouve des batteries plus puissantes (15 V et plus). Les drones industriels ont des batteries beaucoup plus puissantes, mais aussi beaucoup plus lourdes.

Ampérage

L’ampérage de la batterie, exprimé en mAh (milliampère/heure), indique la quantité d’énergie que la batterie peut stocker. Une capacité plus élevée peut indiquer une durée de vie plus longue de la batterie, mais il y a tellement de facteurs en jeu qu’il est toujours préférable de prendre les informations du fabricant avec un grain de sel. Par exemple, un drone de grande taille consommera plus rapidement une plus grande quantité d’énergie, de sorte qu’un modèle mini ayant une capacité de batterie inférieure en milliampères peut avoir une durée de vie plus longue.

Temps de charge

Malheureusement, les temps de charge sont toujours plus longs que l’autonomie de vol, allant de 90 minutes à 3 heures. Si la batterie est intégrée, il n’est pas possible de l’échanger avec une batterie déjà chargée et il faut interrompre le vol, ce qui n’est pas terrible quand on sait que l’autonomie dépasse rarement les 30 minutes. Préférez les batteries interchangeables afin de pouvoir installer des batteries de rechange, d’autant plus qu’elles sont souvent déjà fournies dans l’emballage ou peuvent être facilement achetées séparément pour toutes les marques connues sur le marché.

Distance de vol

En matière de performances, la distance de vol est un autre paramètre à prendre en compte dans le choix du drone à acheter. Les télécommandes des drones émettent généralement sur la fréquence 2,4 GHz, qui est riche en trafic radio et donc en interférences, de sorte qu’il est peu probable que vous atteigniez la distance maximale indiquée. Pour la maximiser, il faudra tenir compte de la puissance de l’antenne qui, pour les drones à usage privé, a une portée de 200 à 5 000 m. Par ailleurs, pour tenir la distance, préférez les modèles avec GNSS intégré, qui permettent de planifier l’itinéraire avant le vol et, grâce au « pilote automatique », d’atteindre des distances beaucoup plus grandes, jusqu’à 50 km. Rappelons que la loi prévoit que le drone doit toujours rester dans le champ de vision du pilote et que pour effectuer des prises de vue en milieu urbain, des autorisations doivent être obtenues auprès des autorités. Enfin, il est conseillé de ne pas trop s’éloigner du drone, à la fois si l’on ne maîtrise pas encore les commandes et pour pouvoir le manipuler en cas de rafales de vent inattendues.

3. L’appareil photo

L’un des principaux attraits du drone est qu’il est presque toujours déjà équipé à l’achat pour la photographie et le filmage aérien. Dans ce cas, il n’est pas seulement agréable de piloter le drone, mais aussi de s’entraîner à prendre des photos et à filmer des séquences sous des angles impossibles à réaliser autrement. Celui qui achète un drone doit donc examiner attentivement les caractéristiques de la caméra fournie et évaluer s’il est possible ou non de la remplacer par un autre appareil (généralement une caméra d’action). Résumons donc les caractéristiques auxquelles il faut prêter attention.

Qualité de la photo

Bien sûr, vous voulez d’abord savoir si l’appareil photo fourni avec le drone, qu’il soit fixe ou non, peut prendre des photos de bonne qualité. Le nombre de pixels de l’appareil photo intégré d’un drone varie de 4 MP à un maximum de 48 MP sur les modèles haut de gamme. Le marché des drones est très vaste et il existe de nombreux modèles, équipés de caméras de tous niveaux, avec des objectifs de qualité très variable. Seuls les meilleurs drones sont vendus déjà équipés d’une bonne caméra, avec des fonctions telles que la prise de vue multiple, la possibilité de choisir entre différentes résolutions et de régler certains paramètres techniques.

Qualité vidéo

Deuxièmement, vous évaluez la qualité des séquences vidéo prises par le drone. Il s’agit d’examiner la définition et le nombre d’images par seconde (fps) des séquences vidéo, et s’il est possible de modifier les paramètres, par exemple pour obtenir des séquences de plus faible résolution, mais qui occupent également moins d’espace sur la carte mémoire, ce dont nous parlerons plus tard. Aujourd’hui, même les drones les moins chers offrent des images en Full HD et même les modèles les plus simples atteignent une résolution de 4k. Toutefois, les résultats finaux sont souvent très éloignés de ce que l’on pourrait attendre d’une simple évaluation de ces données techniques, car le terme « 4K » est souvent utilisé de manière inappropriée. Il faut toujours considérer que si un drone est vendu à un peu plus de 100 euros, il ne sera certainement pas équipé des meilleurs objectifs pour filmer en haute résolution. Images par seconde Les images par seconde (ips) d’une séquence vidéo indiquent la fluidité des images filmées. Une bonne valeur est de 30 images par seconde et seuls les très bons modèles ont une valeur de 60 images par seconde. Pour obtenir des images de qualité, il faut donc investir des sommes assez importantes, alors que les drones amateurs peuvent simplement être un bon moyen de s’entraîner au pilotage. Il y a encore quelques années, les images professionnelles étaient réalisées avec des drones haut de gamme dotés d’une caméra amovible et d’un prix supérieur à 1 500 euros, mais il existe aujourd’hui des drones, même à moins de 1 000 euros, capables d’enregistrer en 4K à 60 images par seconde. Stabilisateur à cardan Dans les spécifications techniques d’un drone, vous trouverez toujours mentionné le nombre d’axes caractérisant le stabilisateur de la caméra, techniquement appelé « cardan ». En lisant les spécifications, il faut veiller à ne pas confondre les axes du stabilisateur avec les capteurs de mobilité. Le stabilisateur à cardan est le même que celui que l’on trouve dans les caméras d’action et les smartphones, il peut être motorisé et, lorsqu’il est absent, il est possible d’en monter un seul. Le stabilisateur le plus courant est celui à 3 axes et comprend généralement des moteurs de panoramique, d’inclinaison et de rotation. La présence ou l’absence d’un stabilisateur fait une grande différence dans la qualité des séquences : les images sont très fluides et sans à-coups, précisément parce que le stabilisateur compense activement les mouvements brusques auxquels un drone en vol peut être soumis.

Mémoire

Dans de nombreux cas, la carte mémoire sur laquelle sauvegarder les photos et films en vol n’est pas incluse dans l’emballage au moment de l’achat ou, lorsqu’elle l’est, elle n’est pas très grande, généralement 16 Go pour les modèles de base. Il est donc conseillé d’en acheter une séparément, en veillant à respecter la taille maximale indiquée par le fabricant. Les cartes mémoire Micro SD sont normalement montées sur les drones, et les modèles haut de gamme accueillent des cartes allant jusqu’à 512 Go. Presque tous les appareils sont équipés d’une connexion via mini USB et USB-C, qui permet de télécharger les données de la mémoire sur votre ordinateur. La connexion peut également être utilisée pour effectuer des mises à jour de routine, y compris l’installation des différents micrologiciels qui sont périodiquement mis à la disposition des utilisateurs et qui améliorent les performances des modèles les plus sophistiqués.

Intégration mobile

Nous avons déjà vu comment, dans certains cas, il est possible de contrôler son drone à partir d’un smartphone ou d’une tablette, simplement en installant les applications gratuites mises à disposition par les fabricants.Très souvent, cependant, les applications permettent également (et dans certains cas uniquement) de contrôler la caméra montée sur l’appareil : c’est-à-dire que l’on peut visualiser en temps réel sur l’écran de son appareil mobile les images prises par le drone, décider quand tirer, quand filmer et partager les images en ligne. Voir le « point de vue » du drone en temps réel est très utile lorsqu’il n’est pas facile de le suivre des yeux, ce qui permet de s’orienter grâce aux images transmises par la caméra.

Montage

Nous avons dit qu’une caméra peut être soit intégrée au drone, soit démontée et remplacée par un autre modèle. Dans les deux cas, il faut tenir compte d’un autre facteur, à savoir si la caméra peut être orientée sous différents angles, sur une monture articulée, ou si elle a une position fixe. La possibilité d’orienter la caméra à volonté permet clairement de réaliser des prises de vue et de filmer sous différents angles, tandis qu’un drone doté d’une caméra fixe laisse moins de place à la créativité dans la mise en scène.

4. Stabilité

Enfin, des considérations techniques doivent également être faites sur la stabilité d’un drone, c’est-à-dire bien sûr la stabilité en vol. Apprendre à voler avec un drone très stable est naturellement plus facile, tandis que pour prendre de bonnes photos et de bons films, la stabilité est un facteur déterminant. Procédons dans l’ordre.

Les hélices

L’un des principaux facteurs déterminant la stabilité d’un drone est le nombre d’hélices dont il est équipé, techniquement appelées rotors. Aujourd’hui, les drones les plus courants sont les quadricoptères (4 hélices) ou, en anglais, quadcopters, et du point de vue de la stabilité en vol, ils offrent déjà des performances satisfaisantes. Le seul défaut est que, si une ou deux hélices tombent en panne, la stabilité est perdue et l’aéronef devient presque ingouvernable. Les modèles à six hélices, c’est-à-dire les hexacoptères, sont nettement plus performants à cet égard. Il s’agit généralement de modèles de taille moyenne, qui, du simple fait qu’ils possèdent six hélices au lieu de quatre, sont généralement plus puissants, plus stables, même en cas de vent, et plus faciles à diriger, même si un ou deux rotors tombent en panne. Il existe également des modèles à huit hélices (octacoptères), mais ils sont très grands, très chers et surtout utilisés dans l’industrie cinématographique. En fait, plus il y a d’hélices, plus il faut de stabilisateurs (en jargon ESC, Electronic Speed Controller), ce qui augmente le poids et nécessite plus d’ampérage, créant une sorte de cercle vicieux qui affecte la maniabilité de l’appareil. Lorsque vous décidez d’acheter un drone, réfléchissez également aux pièces de rechange qui sont incluses dans l’achat et à leur nombre. Les hélices sont les pièces les plus fragiles et les plus susceptibles de se briser, et il est bon qu’il y en ait des supplémentaires dans l’emballage. Il est également important qu’il y ait des protections que vous pouvez installer sur le drone lorsque vous apprenez à voler et lorsque vous volez à l’intérieur, afin de protéger non seulement le drone, mais aussi les meubles et les personnes.

Détecteurs de mouvement

Parmi les spécifications techniques d’un drone, on trouve toujours la mention du nombre d’axes. S’il ne s’agit pas du stabilisateur de caméra (dont nous avons déjà parlé), il s’agit des capteurs de mouvement, les mêmes que l’on trouve sur les smartphones et les smartwatches. Plus il y a de capteurs (axes), plus le pilote dispose de modes de vol et plus le drone est conscient de sa position par rapport à l’espace environnant : à quelle altitude il se trouve, s’il est à l’envers, s’il accélère vers le haut, vers le bas, sur les côtés, etc. Cette connaissance est très utile en cas d’instabilité en vol. Des capteurs sont indispensables pour gérer ces mouvements et d’autres imprévus générés par le vent ou des manœuvres maladroites, c’est pourquoi vous trouverez ce jargon dans les spécifications du drone :

  • 3 axes, si le drone est bon marché et ne comporte qu’un gyroscope, qui mesure la vitesse de rotation de l’appareil et fournit des informations sur le tangage, le roulis et le lacet ;
  • 6 axes, si le drone intègre un gyroscope et un accéléromètre, qui mesure également l’accélération dans l’espace tridimensionnel ;
  • 9 axes, si le drone intègre également un magnétomètre, c’est-à-dire une boussole ; si le drone est équipé d’un GPS, la boussole est intégrée dans le module satellite.

La tendance des fabricants est désormais d’équiper leurs drones de 6 axes, car les drones à 3 axes sont plus susceptibles de basculer, par exemple en cas de virage très serré et rapide, et ils résistent également beaucoup moins bien aux rafales de vent.

Détection des obstacles

La fiche technique mentionne parfois que le drone dispose, par exemple, d’une détection d’obstacles « bidirectionnelle » ou « tridirectionnelle » et ainsi de suite, en fonction du nombre de directions couvertes par les capteurs embarqués. Comme pour les caméras de surveillance, ceux-ci peuvent être de différents types en fonction de la gamme de prix de votre drone : vision stéréo, infrarouge, ultrasons, monoculaire, ToF (Time-of-Flight) et LiDAR (Light Detection and Ranging) pour l’arpentage en trois dimensions. Les plus sophistiqués garantissent une réactivité plus rapide face aux obstacles. Voyons pourquoi nous parlons de bi/tri-directionnalité :

  • Les capteurs frontaux sont toujours présents pour assurer le déplacement vers l’avant et éviter que le drone ne se coince dans un arbre, par exemple. Ils sont de type VMD (Video Motion Detection) dans les modèles bon marché ;
  • Les capteurs inférieurs permettent à l’appareil de calculer la distance au sol et d’atterrir facilement ou d’éviter de se retrouver dans l’eau ; si le drone en est équipé, il dispose d’une détection d’obstacles bidirectionnelle ;
  • Les capteurs arrière aident le drone dans les manœuvres de recul, mais ne se trouvent que sur les modèles les plus avancés (détection tridirectionnelle) ;
  • Les capteurs latéraux sont utilisés pour les manœuvres latérales et sont également disponibles sur les drones haut de gamme, en particulier les plus grands.

Lorsque différents types de capteurs fonctionnent ensemble pour une couverture à 360°, on parle de détection omnidirectionnelle, mais celle-ci n’est pas nécessairement active dans toutes les conditions de luminosité ambiante. Par exemple, si des capteurs de mouvement dotés d’une technologie d’imagerie sont utilisés pour couvrir 360°, la détection des obstacles sera compromise par la présence de brouillard. Les drones professionnels disposent également de capteurs externes qui font de ces aéronefs des collaborateurs actifs dans la recherche de personnes disparues et dans la surveillance des incendies et du trafic. Pour accueillir une technologie aussi riche, ces drones sont d’une taille considérable, à tel point que certains sont alimentés par des cellules solaires, ce qui laisse présager l’avenir des drones grand public. Mais restons-en aux drones non professionnels et voyons comment la taille est un facteur important.

Dimensions

Le facteur le plus évident influençant la stabilité d’un drone est sa taille. Il ne s’agit pas seulement d’une question de poids, un objet plus lourd étant évidemment moins sensible aux conditions météorologiques défavorables, mais aussi de portance : des pales plus grandes développent plus de portance et permettent non seulement de voler plus haut et plus vite, mais aussi de mieux maintenir la position en toutes circonstances.Typiquement, un mini-drone offre une facilité d’utilisation et une grande portabilité, mais dispose également de moins de technologie pour éviter les événements indésirables. Ils sont recommandés pour ceux qui débutent dans ce type de hobby ou de profession, afin d’évaluer au fil du temps le coût et l’utilisation réelle du produit, ainsi que pour s’exercer aux commandes et aux nouvelles technologies.

Questions fréquemment posées sur les drones

Quelles sont les principales marques de drones ?

Dans le cas des drones, la marque est assez importante pour ceux qui ont l’intention d’en faire un usage prolongé et semi-professionnel. Si votre objectif est d’apprendre à bien piloter en tant que hobby ou de vous lancer dans la photographie aérienne, vous devez acheter un bon drone de milieu ou de haut de gamme d’un fabricant réputé pour la qualité de ses produits. DJI est le leader mondial incontesté, suivi par Intel. Parmi les petites marques qui dominent le marché italien, on trouve TwoDots, Airpix et Radiofly, les Américains Hubsan US et Autel Robotics, le Français Parrot et les Chinois Yuneec. D’autres fabricants peuvent être envisagés : Jamara et Carrera (Allemagne), Silverlit (Honk Kong), Potensic, Xiaomi et Goolsky (Chine). Les drones haut de gamme, dont le prix est supérieur à 2 000 €, disposent également d’excellentes caméras externes, comme certains modèles Yuneec équipés de caméras professionnelles de Leica, la célèbre société allemande qui produit les fameux appareils photo reflex, maintenant disponibles en version numérique, avec certains des meilleurs matériaux et optiques au monde.Si, d’autre part, vous considérez le drone un peu plus qu’un jouet, peut-être à offrir en cadeau aux plus jeunes, alors vous pouvez investir beaucoup moins et obtenir un modèle moins sophistiqué, qui sera toujours plus que suffisant pour apprendre à piloter avec ces appareils. Hubsan, UDI, JJRC sont autant de marques qui proposent des modèles très bon marché aux performances satisfaisantes.

Combien coûte un drone ?

Comme il est facile de le deviner d’après ce qui a été dit jusqu’à présent, le prix d’un drone est important lorsqu’on recherche un modèle de qualité et durable. La gamme de prix des drones est en effet extraordinairement large, allant d’environ 40 € pour les modèles de jouets les plus petits et les plus simples à plus de 1 000 € pour les drones les plus sophistiqués et les plus performants. Parallèlement au prix, les caractéristiques qui améliorent un drone sont principalement la capacité de la batterie et l’autonomie de vol, la portée couverte par la radiocommande et, en général, la taille. Les caractéristiques que l’on retrouve sur les modèles plus haut de gamme sont également l’intégration du GNSS, la présence d’un cardan motorisé pour la caméra et, le cas échéant, une caméra de bonne qualité.Nous résumons ci-dessous les principales caractéristiques que vous pouvez trouver dans chaque tranche de prix :

  • Gamme de prix basse : &lt ; €120, appareil photo 4-8 MP intégré, vidéo 2K, autonomie moyenne de la batterie 6 min, portée 300 m ;
  • Gamme de prix moyenne : 200-400 €, appareil photo amovible 8-20 MP, vidéo 4K, autonomie moyenne 15 min, portée 400 m, retour automatique, intégration d’applications ;
  • Gamme de prix élevée : &gt ; 500 €, caméra amovible 20-48 MP, vidéo 4K, portée 30 min, portée 500 m, retour automatique, intégration d’application, streaming en temps réel, GNSS intégré.

Quel drone convient aux enfants ?

Il existe sur le marché, comme nous l’avons mentionné à plusieurs reprises, des appareils appelés mini-drones, de très petite taille, beaucoup moins chers et dotés d’une technologie beaucoup plus simple qu’un drone standard. Leurs hélices sont souvent intégrées dans une coque en caoutchouc mousse semi-rigide et très légère, ou dans un corps en plastique léger ; d’autres, appartenant également à la catégorie des mini-drones, sont des produits très accessoires qui ne conviennent certainement pas à l’utilisation par des enfants. Les versions les plus simples sont équipées, comme leurs grands frères, d’une radiocommande, mais dans une version basique qui les fait ressembler à une voiture radiocommandée. Tous les mini-drones ne sont pas équipés d’une caméra : les modèles les plus basiques ont un prix ridicule de moins de 50 euros et conviennent parfaitement aux enfants, tandis que les mini-drones les plus équipés peuvent coûter jusqu’à 500 euros. De nombreux modèles sont également équipés d’une caméra de haute qualité, d’une résolution moyenne de 8 MP. Bien entendu, vous ne disposerez pas de tous les effets, stabilisateurs d’image et optiques d’un drone standard. Ces modèles de mini-drones sont également recommandés pour ceux qui débutent dans le hobby et qui veulent découvrir si l’utilisation d’un appareil volant est amusante. Même dans le cas des mini-drones, l’utilisation à l’intérieur est absolument déconseillée car, bien que simples et légers, ces appareils utilisés à l’intérieur pourraient endommager en quelques secondes le verre, les vases et les lustres ; ils sont en revanche idéaux pour l’extérieur, lors de sorties ou pendant la saison estivale.

Quel drone peut fonctionner sur de longues distances ?

De nombreux drones commerciaux dont le prix se situe entre 350 et 1 300 euros peuvent déjà être considérés comme « longue distance ». En réalité, seuls les drones professionnels, dont les coûts, la technologie et les compétences de l’utilisateur sont beaucoup plus complexes et qui nécessitent une licence, sont réellement capables de fonctionner sur de longues distances et peuvent se trouver jusqu’à 20 km de la télécommande. Dans les airs, vers le haut et dans l’espace, il est assez facile de s’éloigner de l’opérateur, et le pilote inexpérimenté peut ne pas se rendre compte immédiatement de la trajectoire réelle de l’appareil. En gros, un drone standard est utilisé à une distance maximale de 1 ou 2 km de la télécommande, même si, sur le papier, ces produits peuvent parcourir jusqu’à 5 km et certains modèles « pro » jusqu’à 12 km. Cependant, lors des manœuvres, nous devons tenir compte d’un certain nombre d’éléments qui ne sont pas secondaires par rapport à notre vol et à la nécessité ou non de pousser notre drone jusqu’à la distance maximale. Tout d’abord, un drone à plusieurs kilomètres de distance devient difficilement visible à l’œil nu. Il existe également d’autres facteurs déterminants et incontrôlables tels que les éléments atmosphériques, notamment le vent à haute altitude, qui rendent le vol du drone beaucoup moins stable. En outre, à plus grande distance, l’interférence des fréquences électromagnétiques externes devient plus importante, un facteur de risque qui réduit le contrôle de l’appareil. Il convient également de souligner, pour les pilotes moins expérimentés, que si vous faites voler un drone dans un environnement naturel, tel qu’un paysage rocheux ou arboré, en le faisant voler trop loin de vous, en cas de dysfonctionnements ou d’événements indésirables, un drone trop éloigné pourrait vous obliger à chercher à l’aveuglette à travers des arbres, des feuillages et des sommets qui ne sont pas toujours faciles à atteindre. Si, en revanche, vous vous trouvez dans un environnement urbain, mais aussi dans un parc de taille moyenne à l’intérieur d’une ville italienne, vous devez considérer l’interdiction absolue d’utiliser un drone dans ces environnements. En effet, l’autorité italienne de l’aviation civile a émis des directives interdisant l’utilisation de drones non récréatifs en vol au-dessus des réserves naturelles, dans les zones habitées et à proximité des aéroports, sous peine de lourdes amendes.

Quand une licence de drone est-elle nécessaire ?

Pour faire voler un drone pesant 250 g ou plus, il est obligatoire d’avoir une licence délivrée par l’Autorité nationale de l’aviation civile (ENAC). Le poids de 250 g correspond au poids total du drone, y compris les caméras et tout autre dispositif supplémentaire. La certification est celle de pilote UAS (A1-A3), où « UAS » signifie « Unmanned Aircraft System », ou « Remotely Piloted Aircraft System », et s’obtient en passant un examen en ligne. Les supports de cours sont mis à disposition par l’ENAC elle-même et l’examen à choix multiples comporte 40 questions auxquelles il faut répondre en une heure. Pour obtenir la licence, il faut payer un droit d’inscription de quelques dizaines d’euros, qui donne droit à quatre tentatives. Le certificat est également accessible aux mineurs moyennant l’introduction de données personnelles par leurs parents, tandis que les adultes doivent présenter leur SPID pour accéder au cours. Le niveau A1 permet d’exercer des activités récréatives définies comme « non critiques », c’est-à-dire le vol à vue à une distance de 120 m de l’opérateur, à 50 m des personnes et des lieux fréquentés et jamais au-dessus d’une foule de personnes.

Quels sont les meilleurs drones de 2023 ?

  • meilleur 9 / 10 4.6 / 5 DJI Mavic 3 1,559.00 €.
  • qualitéprix 7,9 / 10 3,6 / 5 DJI Mavic mini 349,00 €
  • 8.5 / 10 Critique du DJI Mini 3 Pro avec DJI RC 599,90 €
  • 8.2 / 10 Critique Autel EVO Nano+ 633,77 €
  • 7 / 10 Critique UKETO LSRC-XT6 52,99 €

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