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Comment choisir sa bière
Tout le monde aime la bière ! La quintessence de la boisson alcoolisée, brassée depuis des centaines, voire des milliers d’années, est probablement la boisson la plus connue et la plus produite au monde. Parler de la bière semble simple, mais il y a un véritable univers derrière ce mot : des histoires passionnantes, des ingrédients, des styles, des méthodes de production, des accords, des lieux typiques. Sur cette page, nous allons examiner tous ces aspects en détail, afin de vous donner une image claire et complète de tous les détails à prendre en compte lorsque vous cherchez la bière qui correspond le mieux à vos goûts.
Les origines de la bière
On ne peut parler de la bière sans évoquer son histoire millénaire : les premières traces de bière remontent à l’époque mésopotamienne et égyptienne. La bière produite à cette époque était évidemment très différente de celle que nous buvons aujourd’hui, mais elle avait des points communs : l’utilisation de l’orge et la fermentation. Dans le code d’Hammurabi, daté de 1786 avant J.-C., on trouve même des références normatives sur le brassage de la bière qui prévoient la peine de mort pour ceux qui brassent de la bière avec trop d’eau. Dans les cultures préchrétiennes, la bière était une boisson à boire dans des situations sacrées, telles que les funérailles ou les rites de célébration. Même dans la Bible, on trouve des références à la bière, qui était consommée lors de la fête sacrée des pains sans levain. En Europe, la diffusion de la bière est principalement liée aux peuples celtes et germaniques, qui se sont également spécialisés dans la production de cette boisson.
À quoi ressemblait la bière dans l’Antiquité ?
La bière que l’on buvait dans l’Antiquité était très différente de celle que nous buvons aujourd’hui : il n’y avait pas de processus de maltage des grains, qui étaient simplement moulus et ajoutés au moût, et le houblon ne faisait pas partie des ingrédients. On utilisait plutôt d’autres féculents et arômes : épices, miel, fruits ou herbes. Il en résultait une boisson plus sombre, plus aqueuse et beaucoup plus aromatique.
Du Moyen Âge à la révolution industrielle : la naissance des bières modernes
Le tournant dans la production de bière se situe à l’époque médiévale, et plus particulièrement dans le contexte monastique. Selon certains témoignages, c’est au sein d’un monastère que le houblon a été introduit parmi les ingrédients en 822 après Jésus-Christ. Cette plante particulière avait pour fonction de « stériliser » la boisson, agissant comme un désinfectant contre la contamination bactérienne. La production de bière monastique, qui, sous une forme ou une autre, est encore pratiquée aujourd’hui dans les abbayes trappistes, était un véritable processus préindustriel : la bière monastique n’était pas seulement brassée pour satisfaire la consommation des moines, mais aussi pour être vendue. Parallèlement à la bière de monastère, la production de bière « locale » s’est développée dans les territoires germaniques et anglais : chaque ville et village disposait de lieux désignés pour la production de bière, qui était brassée à partir d’ingrédients locaux. Au cours de la première révolution industrielle, les conditions d’une production de masse de la bière ont commencé à se mettre en place : parallèlement, des normes ont de plus en plus émergé, représentant des styles plus ou moins spécifiques. Les amateurs de bière savent qu’à partir de ce moment, l’histoire de la bière se divise en plusieurs histoires : chaque style a en effet des origines et des traditions différentes.
Les principaux ingrédients de la bière
Avant de plonger dans l’univers des styles de bière, une prémisse s’impose peut-être concernant les principaux ingrédients de cette boisson populaire. Bien que chaque style présente des particularités spécifiques, le corps de base de la bière moderne comporte en effet certains ingrédients indispensables.
Céréales
Les céréales sont le principal ingrédient de la bière. C’est la partie glutineuse du brassin, ainsi que la partie qui apportera plus tard l’alcool dans la boisson. Les sucres contenus dans les céréales sont transformés en alcool pendant la phase de fermentation. Les céréales maltées sont presque toujours utilisées dans la bière : le malt n’est rien d’autre que la céréale germée, donc prête à la fermentation. La céréale doit subir une série d’étapes chimiques qui lui permettent de libérer une enzyme qui raccourcit la chaîne de fermentation du sucre. Le malt utilisé dans les bières est ensuite cuit : la température et le type de cuisson déterminent la « couleur » du malt, qui influencera directement la couleur de la bière. Dans les siècles passés, il n’existait qu’une seule méthode de cuisson du malt : la torréfaction au charbon de bois. Le malt était donc toujours très foncé, tout comme les bières. Aujourd’hui, en revanche, le malt est torréfié et cuit dans des machines spéciales qui permettent différents degrés de torréfaction. La céréale maltée la plus courante dans la production de bière est l’orge, mais il existe également des bières fabriquées avec du blé malté, du riz, de l’épeautre, du maïs ou d’autres céréales, ainsi que des bières fabriquées avec un mélange de céréales maltées (grist). Le type de céréale et le degré de brassage influencent également la saveur de la bière et ont surtout un impact sur le bouquet aromatique et gustatif des différents styles.
Le houblon
Le houblon est un ingrédient relativement récent mais fondamental dans la brasserie. Lors de son introduction, sa fonction principale était antibactérienne, mais au fil du temps et du développement des technologies de production, cet ingrédient a commencé à être utilisé pour conférer des saveurs spécifiques à différents styles. La fleur femelle non fécondée du houblon est utilisée dans la bière ; elle contient de la lupuline, une substance chimique qui donne la saveur amère caractéristique. Il existe de nombreuses variétés de houblon utilisées dans la bière et elles peuvent être regroupées en houblon amérisant, houblon aromatique et houblon ambivalent.
Levures
La levure est l’autre ingrédient de base de la bière. C’est le composant qui facilite la fermentation, et donc la transformation des sucres en alcool, et la production de dioxyde de carbone. À l’origine, aucune levure n’était ajoutée à la production et la fermentation se faisait spontanément, grâce à la contamination bactérienne qui se développait à l’intérieur des fûts. Depuis environ 1500, la levure est devenue un véritable ingrédient, bien que les bières à fermentation spontanée soient toujours produites et vendues aujourd’hui et qu’elles soient de plus en plus appréciées par les amateurs. On distingue deux types de levures, chacune donnant lieu à un macro-style spécifique : les levures de fermentation haute et les levures de fermentation basse. Le premier groupe comprend la souche de levure Saccharomyces cerevisiae ; le terme « haute fermentation » signifie que ce type de levure a besoin de températures supérieures à 10 °C pour fermenter, généralement entre 12 et 20 °C. Une autre caractéristique est que ce type de levure « monte » à la surface pendant la fermentation. Les bières fabriquées avec des levures de fermentation haute sont des bières Ale. Les levures de fermentation basse appartiennent à la souche Saccharomyces Pastorianus et, contrairement aux autres, profitent des basses températures pour fermenter. Ce type de levure, découvert par hasard, est à la base de toutes les bières de type Lager. Contrairement aux levures de fermentation haute, ces levures se déposent au fond de la cuve pendant la fermentation.
L’eau
L’eau est le principal composant de la bière : il est facile de dire « eau », mais en réalité, chaque style de brassage nécessite différents types d’eau pour un brassage réussi. Ce qui change d’un style à l’autre, c’est principalement le degré de minéralité de l’eau, la dureté et le pourcentage de calcaire. Dans la production industrielle, l’eau utilisée est toujours traitée de manière à ce que chaque bière soit exactement la même et elle est souvent soumise au processus de déchloration pour égaliser les caractéristiques organoleptiques.
Autres ingrédients
Il n’est pas possible de dresser une liste exhaustive des autres ingrédients facultatifs utilisés dans les différents styles de bière, car ils varient fortement en fonction du terroir, de la saisonnalité et du degré d’uniformité par rapport au style d’origine. D’une manière générale, on peut dire que l’ajout de fruits, d’épices, d’herbes et d’arômes est courant, autant d’ingrédients qui ont un impact important sur le bouquet des bières. Un autre ajout de plus en plus fréquent, surtout dans les bières artisanales, est l’acide lactique ou lactose : cet ingrédient permet de « couper » le goût, tout en apportant de la rondeur et une légère acidité. L’utilisation du lactose n’est pas toujours explicitée par les fabricants, alors qu’il devrait figurer sur la liste des allergènes. Les personnes allergiques ou intolérantes à cette substance ne pourront pas boire de bières contenant du lactose ou de l’acide lactique ; si vous souffrez de ces maladies, il est donc conseillé de vérifier attentivement l’étiquette indiquant les ingrédients ou, dans le cas d’une bière à la pression, de demander des informations au barman.
L’alcool dans les bières
Comme nous l’avons vu, l’alcool n’est pas ajouté en tant qu’ingrédient : l’alcoolicité de la bière est due à la transformation des sucres qui a lieu pendant la phase de fermentation. Il n’est pas conseillé de classer les bières en fonction de leur teneur en alcool, car le même volume d’alcool peut se retrouver dans des styles complètement différents, avec des goûts et des arômes très différents. En général, on peut dire que les bières à forte teneur en alcool sont plus complexes et ne conviennent donc pas à tous les consommateurs. Le pourcentage d’alcool dans une bière est exprimé en ABV. Cet acronyme signifie Alcohol by Volume (alcool par volume) et indique la quantité d’alcool par volume contenue dans une bière. Du point de vue de la dégustation, la présence d’alcool n’est signalée ni dans les arômes, ni dans les saveurs. Il n’est pas toujours souhaitable que l’alcool soit perçu par le buveur : cela varie selon les styles et n’est donc pas un paramètre pour juger si une bière est bonne ou mauvaise. Enfin, nous tenons à souligner que tous les styles, même ceux qui sont historiquement plus alcoolisés, peuvent être élaborés avec un pourcentage d’alcool plus faible. Lorsque les brasseurs réduisent la teneur en alcool d’un style, les bières qui en résultent sont appelées « Session ». L’exemple le plus célèbre de ce type de procédé est celui des Ipas de session, qui sont devenues un style à part entière et non une version peu alcoolisée des IPA.
La bière sans alcool
La bière sans alcool est de plus en plus populaire sur le marché, même si son introduction est relativement récente. Comme nous le verrons dans les paragraphes suivants, l’alcool de la bière se développe au cours de la fermentation, lorsque les sucres du malt sont transformés. Pour obtenir une bière sans alcool, il est nécessaire de transformer cette étape : il existe plusieurs techniques pour rendre la bière sans alcool, examinons-les brièvement.
- Désalcoolisation : Avec cette technique, la fermentation se déroule normalement ; l’alcool est éliminé à la fin du processus de brassage à l’aide de vapeur ou de gaz.
- Fermentation limitée : dans ce cas, le processus de fermentation est contrôlé et arrêté avant que la bière ne développe une teneur en alcool supérieure à 0,5 %. D’autres techniques de fermentation limitée impliquent l’utilisation de levures spéciales ou la réduction des sucres fermentescibles.
- Dilution : cette technique consiste à diluer la bière fermentée avec de l’eau jusqu’à ce qu’elle atteigne un taux d’alcool inférieur ou égal à 0,5 %.
- Élimination de la fermentation : avec cette technique, qui bouleverse le processus traditionnel, il sera nécessaire de modifier toutes les étapes de la production pour obtenir une boisson non alcoolisée qui réponde encore aux exigences sensorielles de la bière.
Il existe des versions sans alcool des bières commerciales les plus populaires et des bières artisanales sans alcool inspirées de différents styles. Souvent, les bières sans alcool sont également sans gluten, ce qui en fait une excellente alternative pour les personnes qui ne veulent pas boire de boissons alcoolisées et pour celles qui y sont intolérantes.
Production de bière
Voyons brièvement comment se déroule le processus de brassage. Comme nous l’avons souligné à plusieurs reprises, les techniques de production varient en fonction des styles ; il existe également des différences entre la production artisanale, la production industrielle et la production domestique. Dans ce paragraphe, nous verrons les principales étapes communes à tous les styles : nous verrons dans les paragraphes suivants les particularités des principaux styles de bière.
Le maltage des grains
Le malt peut être obtenu à partir de nombreux grains différents, mais dans les bières, c’est l’orge qui est le plus couramment utilisé. Pour obtenir du malt à partir de l’orge, il est nécessaire de la faire tremper dans de l’eau chaude pendant des périodes plus ou moins longues jusqu’à ce que l’orge ait germé. Dès que chaque grain d’orge a sa propre germination, l’étape du maltage se termine et le raffinage a lieu.
Le séchage
À ce stade, le grain germé est séché. Le degré de coloration du malt varie en fonction de la méthode de séchage, de la durée et de la température.
La mouture du grain
Les céréales germées et séchées sont moulues, c’est-à-dire décomposées, pour accélérer le processus de fermentation. La mouture peut être sèche ou humide : dans le premier cas, les grains secs sont moulus et l’on obtient une sorte de farine, tandis que dans le second cas, les grains humides sont moulus et l’on obtient une sorte de pâte.
L’empâtage
Dans cette phase, le malt est mélangé à de l’eau : le terme d’empâtage décrit précisément la phase au cours de laquelle le mélange de malt et d’eau est transformé en moût. L’eau utilisée dans cette phase doit être chauffée pour que l’amidon des céréales soit transformé en un type particulier de sucre appelé maltose.
Cuisson du moût
Le moût obtenu à l’étape précédente est porté à ébullition pendant une durée variable, puis filtré pour éliminer tous les résidus solides. Après ou pendant l’ébullition, le houblon est ajouté : il est généralement ajouté plusieurs fois pendant l’ébullition et dosé de manière à obtenir le spectre aromatique approprié au style brassicole.
La fermentation
C’est l’étape où la bière prend forme. La première fermentation, appelée fermentation principale dans le jargon, permet la transformation des sucres en alcool et en gaz carbonique. C’est à ce stade que la levure est ajoutée à la bière et que l’on distingue les bières de fermentation haute (à chaud) et les bières de fermentation basse (à froid). Selon le type de fermentation, la souche de levure utilisée change. La deuxième phase de la fermentation, appelée fermentation secondaire, concerne la maturation de la bière : l’industrie utilise de grandes cuves en acier qui peuvent être amenées à une température très basse. Le moment de cette phase varie en fonction du style.
La filtration
Enfin, la bière fermentée est à nouveau filtrée pour lui donner de la clarté et réduire son corps. Cette étape n’a pas lieu dans tous les cas : les bières « non filtrées » sont de plus en plus populaires, même dans l’industrie. La suppression de cette étape rend la bière plus corsée, plus complexe et plus trouble. Même si les bières non filtrées semblent quelque peu liées au brassage artisanal, il existe des styles qui, même dans la sphère industrielle, n’impliquent pas cette étape, par exemple les bières Weiss.
Pasteurisation
Cette étape est également facultative et est principalement réalisée dans le cadre de la production industrielle. Au cours de cette étape, la bière est traitée à la chaleur pour éliminer les impuretés ou les micro-organismes. Les deux principales méthodes de pasteurisation sont la pasteurisation en tunnel, où la bouteille est immergée dans de l’eau chaude pendant une durée variable, et la pasteurisation flash, où la température de l’environnement de stockage du fût est augmentée.
Embouteillage
Cette étape est la plus simple : la bière est transférée par des machines du récipient de fermentation au récipient de destination, c’est-à-dire les bouteilles, les fûts ou les canettes. Il existe des styles pour lesquels une fermentation supplémentaire a lieu après l’embouteillage : cette étape supplémentaire, lorsqu’elle est réalisée, rend les bières plus alcoolisées et plus corsées et accentue certaines caractéristiques aromatiques.
Styles de bières
Les styles de bière sont pratiquement infinis : s’il existe une liste de styles reconnus au niveau international, la frontière entre un style et un autre est souvent floue, et l’expérimentation des différents brasseurs fait qu’il existe sur le marché des milliers de bières qui ne peuvent être classées dans aucun style officiel. Pour comprendre les différences entre les différents styles de bières, la première classification à faire est celle entre trois macro-groupes de styles qui se distinguent par le type de fermentation : la Ale, de haute fermentation ; la Lager, de basse fermentation ; et les bières à fermentation spontanée, que l’on peut appeler Lambic ou Spontan Ale. Entrons dans les détails de chaque macro-groupe et voyons quels sont les styles et sous-styles les plus populaires pour chacun d’entre eux.
Bières Ale (fermentation haute)
La plupart des styles disponibles dans le commerce appartiennent à ce macro-groupe. Les bières Ale sont unies par l’utilisation de la souche de levure Saccharomyces cerevisiae, qui implique une fermentation à haute température. D’un point de vue géographique, ce macro-groupe de bières trouve ses origines dans les territoires anglais et flamands, mais est aujourd’hui brassé dans le monde entier. Voyons brièvement quels sont les principaux sous-styles de la Ale : nous tenons à souligner que même ceux qui sont énumérés sont en quelque sorte des macro-groupes, puisqu’ils contiennent d’autres sous-styles spécifiques. Oui, le monde de la bière est vraiment compliqué !
- Pale Ales & ; Bitter Ales : dans ce groupe, on trouve toutes les bières fabriquées avec du malt pâle, appelé pale malt dans le jargon. Il s’agit d’un style qui trouve ses racines en Angleterre, mais qui a été décliné en plusieurs sous-styles dans les traditions brassicoles de différents pays. Hormis l’utilisation de malt pâle et la couleur ambrée qui en résulte, il n’y a pas d’autre dénominateur commun entre les différents sous-styles de bières « pale ale ». Les types les plus connus de ce groupe sont les suivants : English Pale Ale, English bitter, Amber Ales et Golden Ales ;
- India Pale Ales : les India Pale Ale, ou IPA, méritent une discussion séparée en raison de leur immense popularité. En général, on peut dire qu’elles sont unies non seulement par la levure Ale et le malt Pale, mais aussi par une utilisation intensive du houblon. En fait, dans ces bières, la dose de houblon classique est doublée ou triplée, ce qui se traduit par une amertume plus prononcée. Le bouquet aromatique et gustatif varie fortement en fonction du ou des types de houblon utilisés, qui sont souvent liés à l’origine géographique du style. Les types d’IPA les plus populaires sont : IPA anglaise, IPA impériale, IPA noire, IPA brut, IPA session ;
- Belgian Ales : La principale caractéristique qui rend les Belgian Ales uniques est la refermentation en bouteille, qui augmente la teneur en alcool et confère aux bières belges des arômes et des saveurs particuliers. Ici aussi, on trouve plusieurs sous-styles : Amber Ale, Blond Ale, Brown Ale, Christmas Ale, Hoppy Ale, Saison Ale, Rustic Ale ;
- Bières trappistes : Les bières trappistes se distinguent par leur origine, car la bière doit être brassée dans un monastère pour obtenir cette appellation. Actuellement, il n’existe plus que 12 brasseries trappistes proprement dites : de nombreuses brasseries anciennement gérées par les moines ont été rachetées par la grande distribution. On parle alors de bières d’abbaye, une façon plus générique d’indiquer l’origine historique. Au sein de cette catégorie, on trouve quatre sous-styles, nommés d’après le pourcentage de malt utilisé dans la préparation : single, dubbel, tripel, quadrupel ;
- American Ales : les styles américains sont relativement récents et se caractérisent par l’utilisation de matières premières locales. Des variétés de houblon au malt, du vieillissement dans des fûts précédemment utilisés pour le bourbon ou le whisky à l’eau, toutes les recettes classiques sont reproduites dans le style américain. Les sous-types les plus populaires d’American Ales sont les suivants : American Pale Ale, American Ipa, West Coast Ipa, New England Ipa, American Scotch Ale, Sour Ale ;
- Stout et Porter : ce sont les bières foncées par excellence. Originaires d’abord d’Angleterre puis d’Irlande, les styles de ce groupe ont pour caractéristique commune une couleur foncée tendant vers le noir et l’utilisation conséquente de malt foncé (dans des pourcentages différents selon le sous-style). Les styles les plus connus de ce groupe sont : London Porter, Irish Stout, Imperial Stout, Milk Stout, Sweet Stout, Baltic Porter ;
- Wheat Ales : ce groupe comprend des bières unies par le fait que l’ingrédient principal n’est pas le malt d’orge mais le blé malté. Des bières d’origines diverses appartiennent à ce groupe : Weizen allemande, Witbier belge, Berliner Weisse et Gose allemande ;
- Old Ales : ce sont les styles qui s’inspirent de recettes anciennes ; dans ce cas, la fidélité à la recette originale est le seul dénominateur commun, en plus d’une fermentation élevée. Les Old Ales, Barley Wines, Kölsch et Alt Bier appartiennent à ce groupe ;
- Brown and Red Ales : revenons au Royaume-Uni pour ces styles, qui sont principalement populaires dans les régions britanniques. Ces bières sont unies par le type de malt utilisé : on trouve dans cette catégorie les styles Mild Ale, English Brown Ale, Strong Brown Ale, Scottish Ale et Red Ale.
Bières blondes (basse fermentation)
Les sous-styles que l’on trouve dans ce groupe sont relativement récents par rapport à la Ale : à l’origine, seule la levure de fermentation haute était utilisée pour la bière. La découverte de la levure blonde a eu lieu vers 1500 en Allemagne ; depuis lors, ce type de levure a été utilisé principalement dans les pays du nord de l’Europe, qui pouvaient profiter des conditions climatiques difficiles pour fermenter la bière dans des grottes ou des carrières. Une autre caractéristique commune aux différents sous-brassins est la phase de latence. Ce terme désigne le refroidissement de la bière, qui est amenée à des températures proches de zéro afin que tous les résidus se déposent au fond. Entre 1800 et aujourd’hui, les lagers ont conquis le marché et sont aujourd’hui les bières les plus produites (surtout par la grande distribution) et les plus consommées dans le monde. Voyons les principaux types de lagers :
- European Dark Lager : ce groupe comprend les styles de bière dans lesquels on utilise de la levure de bière blonde et du malt foncé : les plus célèbres sont la Munich Dunkel et la Schwarzbier, toutes deux de style allemand ;
- European Pale Lager : ce groupe comprend les lagers les plus populaires. Il s’agit de bières claires et pâles dans lesquelles on utilise du malt pâle. Les styles Bohemian Pilsner, Dortmunder Export, German Pilsner, Munich Helles appartiennent à cette catégorie ;
- Lager ambrée allemande : il s’agit des lagers originales à la couleur plus ambrée, souvent fabriquées avec des malts mélangés. Dans ce groupe, on trouve les Oktoberfest Maerzen, les Vienna Lager et les Rauchbier ;
- Bock : il s’agit d’une variante plus alcoolisée de la bière blonde classique. Dans ces bières, en outre, l’arôme de malt est prédominant, alors que dans les autres styles de bières blondes, le houblon ressort nettement dans le bouquet. Dans cette macro-catégorie, on trouve le Bock classique, le Helles Bock, le Doppel Bock, l’Eisbock et le Dunkel Bock ;
- American Lager : comme pour l’American Ale, la caractéristique principale est la reproduction d’une recette classique avec des ingrédients et des techniques américains. Dans ce groupe, on trouve : American Pilsner, Dark Lager, Light Lager, Premium Lager, Malt liquor Lager.
Lambics et bières à fermentation spontanée
Les bières à fermentation spontanée appartiennent à la tradition belge, bien qu’au fil des ans et avec l’affirmation mondiale de la culture de la bière, il soit désormais possible de trouver des bières à fermentation spontanée brassées presque partout. La caractéristique commune de ces bières est l’absence de levure ajoutée, ce qui ne signifie pas que la fermentation se déroule sans agent de levage, mais que les levures se reproduisent spontanément pendant la fermentation. La souche de levure sauvage la plus connue est Brettanomyces bruxellensis et constitue l’ingrédient caractéristique des Lambics belges. Les bières à fermentation spontanée, quels que soient leurs sous-styles, sont unies par une acidité plus ou moins prononcée. Les styles les plus connus appartenant à ce groupe sont :
- Lambic : il s’agit d’un style belge très acide, qui était traditionnellement fermenté dans la cale des bateaux ;
- Gueuze : Les gueuzes sont fabriquées en mélangeant des lambics de différents âges. Il en résulte des bières plus gazeuses et moins acides que les Lambics purs, comparables au champagne ;
- Lambics aux fruits : il s’agit de Lambics auxquels on a ajouté des fruits pour les aromatiser et en enrichir le goût. Les variantes les plus connues sont la Kriek, à base de cerises, la Framboise, à base de framboises, et la Faro, à base de sucre ;
- Spontan Ales : ce groupe comprend toutes les bières européennes à fermentation spontanée brassées en dehors de la Belgique. La procédure est toujours la même, à savoir l’utilisation de levures spontanées, mais le bouquet peut varier considérablement par rapport aux Lambics classiques, principalement en raison des ingrédients supplémentaires utilisés ;
- American Wild Ales : dans la tradition américaine, on trouve à la fois des bières à fermentation entièrement spontanée, appelées Wild Ale, et des bières à fermentation mixte, appelées Mixed Fermentation Sour Beer. En outre, la souche de levure Brettanomyces est souvent ajoutée de manière spécifique : ces bières sont classées comme bières Brett.
Questions fréquemment posées sur la bière
Quelle est la différence entre la bière artisanale et la bière industrielle ?
Le mouvement de la bière artisanale est de plus en plus impressionnant, tant en termes de ventes et de volumes de production qu’en termes de ferment culturel qui l’anime. Des centaines de milliers de brasseries artisanales sont actuellement en activité, y compris dans notre pays. Pratiquement tous les styles sont reproduits, même les plus classiques, et il n’est donc pas possible, du point de vue du goût et de l’arôme, de faire des distinctions claires entre la bière artisanale et la bière industrielle. Il existe toutefois des différences générales liées aux méthodes de production. Les bières produites et commercialisées par la grande distribution subissent diverses étapes de purification, de filtrage et de pasteurisation qui n’ont souvent pas lieu dans les produits artisanaux. Il en résulte que les bières industrielles se conservent plus longtemps, ont un goût plus ou moins standardisé (toutes les Pilsner Urquell, par exemple, auront exactement le même bouquet), sont plus claires et plus digestes. En revanche, les bières artisanales sont souvent troubles, corsées et riches en arômes et en saveurs qui peuvent évoluer avec le temps. Les bières artisanales ne sont souvent ni filtrées ni pasteurisées, ce qui peut les rendre plus difficiles à digérer. Nous tenons à préciser que ces différences sont très générales et ne peuvent pas s’appliquer à tous les cas : il existe des versions commerciales de bières industrielles bien connues qui ne sont ni filtrées ni pasteurisées, et il existe des bières artisanales qui subissent ces processus.
Quelles sont les meilleures marques de bière ?
Les marques de bière sont très nombreuses : si l’on ne comptait que les marques industrielles distribuées dans le monde entier, 10 pages ne suffiraient pas. Toutefois, certaines marques sont particulièrement attrayantes pour les consommateurs en raison de leur commodité, de leur distribution, de leur style de produit ou simplement de leur proximité géographique. Commençons par dire que le marché de la bière industrielle est dominé par cinq grands groupes, qui produisent ensemble environ deux tiers de toutes les bières commerciales. Le plus important est le groupe InBev, propriétaire de centaines de marques, dont Corona, Peroni, Beck’s, Pilsner Urquell, Stella Artois et Leffe. Le groupe Heineken comprend la marque italienne Moretti, ainsi que Paulaner, Murphi’s et Tiger. D’autres marques industrielles italiennes populaires sont Poretti, Ichnusa, Messina beer, Dreher et Nastro Azzurro. En ce qui concerne les marques de bière artisanale, il convient de mentionner certaines marques qui ont révolutionné le marché : l’anglaise Brewdog, la danoise Mikkeller et les italiennes Birra Baladin et Birrificio Lambrate. Un discours à part doit être tenu pour les bières américaines : aux Etats-Unis, la culture de la bière artisanale est très répandue et les brasseries indépendantes sont très nombreuses. En général, qu’il s’agisse d’une bière industrielle ou artisanale, notre conseil est de choisir en fonction du style et de ne s’intéresser qu’ensuite à la marque.
Avec quoi associer la bière ?
En dehors de la classique pizza et de la bière, qui n’est pas vraiment une panacée puisque les deux sont levées, les accords gastronomiques avec la bière sont multiples. Tous les aliments, même les desserts, peuvent être associés à une bière, à condition de choisir le bon style. Les pale ales et les lagers sont certainement les bières les plus polyvalentes, car leur faible teneur en alcool et leur bouquet équilibré leur permettent de s’adapter à tous les plats. D’une manière générale, on peut dire que, quel que soit le style, les bières plus alcoolisées et les bières acides sont les plus difficiles à marier. Dans le cas des styles à forte teneur en alcool, le problème réside dans l’aromaticité très intense, qui peut entrer en conflit avec des plats épicés et très savoureux. Pour ces bières, en particulier les Imperial Stouts, des accords sucrés tels que le chocolat ou le pudding sont recommandés. En revanche, pour les bières acides, il est préférable de choisir des aliments gras d’origine animale : charcuteries et fromages s’accordent donc parfaitement.
Comment tirer et verser la bière correctement ?
Il existe un certain nombre de techniques de tirage de la bière : voici les quatre principales, en rappelant que nous avons exploré ce sujet plus en détail dans notre guide d’achat des tireuses à bière.
- La prise belge : la bière est prise en une seule fois. Au départ, le verre est incliné à 45° et sera redressé au fur et à mesure qu’il se remplit. La mousse doit sortir du verre et être « coupée » à l’aide d’un accessoire spécial ;
- Taraudage allemand : il s’agit d’un processus de taraudage en trois étapes. Dans un premier temps, le verre est incliné à 45° et rempli au tiers. Il est laissé au repos pendant quelques secondes et le deuxième versement a lieu avec le verre en position verticale. Le troisième versement sert à créer le « chapeau de mousse » typique des bières allemandes et est effectué lorsque le verre est déjà rempli aux deux tiers ;
- Le tirage irlandais : il s’agit d’un tirage en deux étapes. Le premier versement se fait avec le verre incliné à 45°, qui sera redressé pendant le versement. Lorsque le verre est rempli aux deux tiers, il faut arrêter le tirage et compacter la mousse. Il se termine par le dernier bec, en faisant couler le liquide jusqu’à ce qu’il y ait environ un doigt de mousse compactée ;
- Le tirage à l’anglaise : c’est la technique la plus simple. Elle se fait en une seule fois, le verre étant initialement incliné à 45°. Un chapeau de mousse abondant n’est pas attendu pour ces bières, l’astuce consiste donc à remettre le verre à l’endroit presque à la fin du remplissage.
Comment conserver correctement la bière ?
La bière, en particulier la bière industrielle, est un produit qui se conserve longtemps, mais pour éviter qu’elle ne s’abîme, il convient de prendre quelques petites précautions. Dans le cas de la bière en bouteille, il est nécessaire de choisir un endroit peu ou pas éclairé et à température aussi stable que possible, tandis que dans le cas des fûts ou de la bière brassée à la maison, il est essentiel d’empêcher l’air de pénétrer dans le récipient de stockage.
Peut-on boire de la bière pendant la grossesse ?
La consommation d’alcool est déconseillée pendant la grossesse, il n’est donc pas possible de boire de la bière « normale ». Pour répondre aux besoins de tous les consommateurs, il existe toutefois des bières sans alcool : il s’agit de bières soumises à des processus chimiques spéciaux qui réduisent le pourcentage d’alcool présent à zéro ou presque. Pendant la grossesse, il faut veiller à acheter des bières qui contiennent effectivement 0 % d’alcool : la législation actuelle prévoit que les bières ayant une teneur minimale en alcool (jusqu’à 1,5 %) peuvent également être étiquetées comme bières sans alcool.
La bière fait-elle grossir ?
Si l’on compare une bière à un verre d’eau, il n’y a aucun doute : la bière est incontestablement calorique. Le pourcentage de calories dans la bière est toutefois nettement inférieur à celui d’autres boissons alcoolisées telles que le vin ou les spiritueux, ainsi qu’à celui des boissons gazeuses sucrées. Ce ne sont pas tant les sucres que la partie glutineuse, la levure et le dioxyde de carbone qui influencent la sensation de lourdeur et de ballonnement qui peut résulter de la consommation de bière. En ce qui concerne les calories proprement dites, on peut supposer que plus le pourcentage d’alcool est faible, moins il y a de calories : l’alcool contenu dans les bières est du sucre fermenté, et c’est de lui que provient la plus grande partie de l’apport calorique. Les personnes qui suivent un régime amincissant devront limiter leur consommation de bière, mais ne sont pas obligées de l’éliminer complètement : la règle consiste à s’abstenir de styles trop alcoolisés et à limiter les séances de consommation à une par semaine.
La bière contient-elle du gluten ?
Oui, la plupart des bières contiennent du gluten, mais il est possible de trouver des versions sans gluten des bières les plus populaires sur le marché, ainsi que des bières artisanales fabriquées à partir de grains naturellement sans gluten. Les personnes intolérantes devront donc faire des recherches spécifiques et acheter des produits dans lesquels l’absence de gluten est expressément indiquée.
Quelles sont les meilleures bières de 2023 ?
- Best 9 / 10 Baladin National Amber Beer 12 x 33 cl 44,90 €
- Qualityprezzo 8 / 10 Peroni Unfiltered 24 x 33 cl 30,96 €
- 8.2 / 10 Messina Beer Salt Crystals 50 cl 6,60 €
- 7,5 / 10 Moretti Zero 33,70 €
- 7 / 10 Usine de Pedavena Supérieur sans alcool 62,90 €
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Jackson bière - Michael Jackson - LivreOccasion - Etat Correct - Livre de bibliothèque, tampons présents - Le spécialiste - Grand Format - Structure Coopérative d\'insertion à but non lucratif.
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DEGUISE TOI Déguisement bouteille de bière verte adulte Vert Taille Unique (42) GenericCe déguisement de bouteille de bière pour adulte se compose d'une combinaison. La combinaison verte est en forme de bouteille de bière avec la capsule dorée. Une inscription " I love beer" est présente sur le devant du costume fait d'une feutrine épaisse semi rigide. La combinaison possède un tissu extensible au niveau du dos pour l'enfiler plus facilement. Une ouverture ronde vous permettra de sortir votre tête facilement. Ce costume sera parfait pour jouer la carte de l'humour à l'occasion de votre enterrement de vie de garçon ou lors d'une soirée déguisée entre amis.
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